vendredi 14 décembre 2012

La rémanence


Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas encore écrit sur ce restaurant alors que j’y suis déjà allée plusieurs fois et que c’est avec un plaisir non dissimulé que j’y retourne.
Mon inconscient me pousse peut-être à ne pas partager cette adresse et à la garder bien au chaud pour moi toute seule?
Ou alors il me faut plusieurs jours avant de redescendre de mon petit nuage gustatif?
Je ne sais pas trop, mais cette fois-ci, c’est décidé, je me lance... enfin, cela fait maintenant un mois exactement que j’y suis allée.

Autre incompréhension pour moi: je passe un moment divin, les plats sont aussi bons que beaux, et pourtant, si je n’écris pas tout de suite, j’oublie en quelques jours ce que j’ai mangé. J’entends déjà les mauvaises langues susurrer: «C’est que ça ne devait pas être si bon que ça...». Eh bien si pourtant. Un peu comme les titres de films ou de bouquins. Je suis capable de louer (oui, nous avons encore un vidéo club à la Croix-Rousse et nous aimons y aller... old fashion...) un film trois fois en pensant ne jamais l’avoir vu, et découvrir dès les premières images que je le connais en fait par coeur.
J’ai donc triché pour La Rémanence et suis allée consulter leur menu sur internet et là, oh miracle, tout m’est revenu immédiatement!

Le merveilleux événement que je vis actuellement m’empêchant de goûter à tout, je dirais même m’obligeant à faire des choix drastiques, quasi monacaux, je trouve rarement mon bonheur dans les menus et joue les princesses en choisissant tout à la carte. Privilège, privilège...
Mais ce n’est pas tout: les viandes se dégustant rarement archicuites dans ce genre de restaurant, je me rabats tristement sur le poisson qui n’est pas vraiment ma tasse de thé. Vous pouvez vous demander à cet instant pourquoi je continue à aller au restaurant avec toutes ces contraintes. Je vous l’accorde, on peut se le demander. Mais c’est peut-être parce que tout le monde me dit que dans quelques mois, je ne pourrai plus y aller aussi souvent? Allez savoir...

Mais revenons au menu, évidemment c’était délicieux mais mon détail du goût portera sur les desserts. Je dis bien «les» desserts car mon chéri qui n’est pas fan de dessert s’est extasié longuement sur sa mousse de chocolat noire à l’ancienne. Il n’en a pas laissé une miette et ça, je peux vous dire que c’est un excellent indicateur.

De mon côté, c’est avec une certaine inquiétude que j’ai opté pour le mi-cuit chocolat intérieur cacahuète, ma référence en la matière étant le bien-nommé Balthazar. 
J’avoue, j’ai du mal à les départager,  j’ai envie de faire mon Jacques Martin et dire que tout le monde a gagné...

Prix: on écarquille les yeux
Coordonnées: 31 rue du bât d'argent 69001 Lyon - 04 72 00 08 08






Le moelleux et le poisson au polaroïd...

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