mercredi 2 mars 2016

Bocuse

Ça y est!!! Je l'ai fait!!! Et pourtant je n'avais aucune intention d'y aller, je l'avoue. J'avais une idée bien précise de ce qui pouvait m'attendre et cela ne m'intéressait pas plus que ça. Un peu bêcheuse, non?
Mais les hasards de la vie ont fait que mon chéri et moi y avons été invités, alors je ne pouvais quand même pas refuser.
C'est donc avec mon idée en tête que je suis arrivée dans cet antre à la decoration surranée (1ère non surprise), accueillie par une armada de grooms, serveurs et autres dont on ne connaît pas vraiment la fonction - à tel point que l'amie qui nous invitait, a donné son manteau à la mauvaise personne...oups, la boulette. Pour ma part, j'ai osé vouloir avancer ma chaise toute seule...oups nouvelle boulette...
Passé le cap des codes propres à cet type d'établissement, la lecture du menu fut assez simple, puisque je connaissais tous les plats: filet de bœuf Rossini, fricassée de poulet à la crème... (2e non surprise: du trèèès classique).
Je choisis donc le poulet et attend sagement mon plat qui va me faire comprendre l'engouement du monde entier pour ce Grand Monsieur Bocuse. Le plat en question arrive: un morceau de poulet, une sauce, des morilles, des légumes, du riz, rien de vraiment recherché dans la présentation... (3ème non surprise).
Je mets mon 1er morceau de poulet saucé dans la bouche et là, je comprends.
Je comprends que je n'ai jamais mangé une sauce à la crème comme celle-là, ni un poulet comme celui-là, ni du riz comme celui-là, ni tout ce qui a suivi ou précédé ce poulet.
C'est une cuisine de perfection, dans laquelle on sent les heures passées à trouver la bonne température de cuisson, la bonne durée, le bon assaisonnement, la bonne façon de fouetter...
Du grand art, il n'y a pas d'autre mot, LE maître en la matière.
Merci Bernard (celui qui nous a invités) pour ce moment unique!



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